mardi 20 septembre 2011

Le Journal Intégral: Université Intégrale (9) Une Vision Intégrale de la Monnaie (fin)


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jeudi 15 septembre 2011

Université Intégrale (9) Une Vision Intégrale de la Monnaie (fin)

L'ensemble de ce qui compte ne peut être compté et l'ensemble de ce qui peut être compté ne compte pas. A. Einstein
La treizième session de l'Université Intégrale se déroulera à Paris, les 19 et 20 Septembre autour du thème : «Nouvelles valeurs, nouvelles richesses, nouvelles mesures, nouvelles monnaies ». A cette occasion, ce billet, comme le précédent dont il constitue la suite, participe d'une réflexion sur l'émergence de nouvelles formes économiques et monétaires Pour comprendre la logique de cette réflexion, il faut avoir lu le précédent billet avant d'entamer la lecture de celui-ci.
Diachronie et synchronie
L'approche intégrale a ceci de particulier qu'elle est à la fois diachronique et synchronique. Elle est diachronique en ce sens qu'elle rend compte d'une dynamique évolutive qui se manifeste à travers le temps. Elle est synchronique en ce sens qu'elle rend compte des liens structuraux qui existent à un temps T entre des éléments apparemment divers mais qui font système.
La perspective intégrale permet de saisir la façon dont la dynamique diachronique de l'évolution se manifeste dans le temps à travers une diversité de systèmes cohérents qui sont autant de stades d'un processus de croissance en complexité. C'est en ce sens qu'elle est avant tout une pensée de l'évolution.
Dans le dernier billet nous avons plus particulièrement étudiés le phénomène monétaire dans sa dimension synchronique à travers le modèle des Quatre Quadrants qui définit les dimensions intérieures, extérieures, individuelles et collectives par lesquelles un système monétaire se manifeste dans un temps donné.
Dans ce billet ci, nous aborderons plutôt la dimension diachronique de la monnaie. Notre représentation actuelle de la monnaie est l'expression d'une modernité technocratique qui date de quelques siècles. Mais la monnaie est un phénomène trans-temporel qui se transforme selon les diverses « visions du monde » liées aux divers stades de l'évolution culturelle.
Nous esquisserons simplement quelques pistes qui doivent être approfondies pour mieux saisir la dynamique de l'évolution monétaire et pour imaginer à travers quelles formes cette dynamique va se manifester dans les temps à venir. Une bibliographie et une netographie viennent enfin proposer des ressources documentaires proposées par l'Université intégrale à ceux qui souhaiteraient nourrir leur réflexion sur le sujet.
Au cœur de la monnaie
Dans un ouvrage intitulé Au cœur de la monnaie dont la traduction vient de paraître en France aux éditions Yves Michel, Bernard Lietaer développe une analyse de la dimension archétypale de la monnaie qui, selon lui, joue un rôle fondamental dans les fluctuations monétaires. Pour ce faire, il nous convie à un passionnant voyage de vingt huit mille ans - de la préhistoire à Wall Street - jalonné par des archétypes.
Il aborde notamment les archétypes de la Grande Déesse, de la féminité, de l'argent Yin. La mise en lumière de la dimension émotionnelle de la monnaie nous renvoie aux tréfonds de notre psyché. Il s'agit de guérir nos blessures face à l'argent pour le remettre à sa place de serviteur, au lieu de maître.
Pouvons-nous encore éviter les immenses dégâts et le chaos dans lequel nous plongera un effondrement de l'ordre établi il y a six ou sept cents ans ? Alors que la situation du système monétaire global de la planète semble devenir ingérable, ce travail de recherche, très bien documenté, propose des réponses innovantes, hors du cadre de la pensée unique. L'auteur tire de ce voyage des enseignements très actuels pour éclairer les choix monétaires du XXle siècle.
La crise systémique que nous vivons demande bien plus que des mesures correctives. Or, selon l'auteur, c'est au centre de nos tabous monétaires que nous trouverons, ou non, les forces indispensables au changement de paradigme. C'est bien le monopole de cette monnaie « yang », et non pas une perversité humaine, qui nous pousse irrémédiablement au court terme et à l'épuisement des ressources. Et ce sont bien les ombres de nos archétypes qui nous aveuglent et nous empêchent de remettre en question ce tabou moderne.
Réenchanter la monnaie

Nous avons oublié que la monnaie ne devient un instrument financier que parce qu'elle est avant toute une ressource symbolique qui fonde et irrigue le corps social comme le sang irrigue le corps physique. Les dérives de la spéculation financière comme la crise du système capitaliste sont aussi les conséquences de cet oubli. Ce sont les symptômes d'une mort annoncée, celle de l'« Homo Economicus » qu'une définition classique décrit comme : « un homme hypothétique qui serait libre de tout sentiment altruiste et de tout motif autre que la poursuite purement égoïste de richesse et de sa jouissance. »

Ce modèle utilitariste, au cœur du modèle occidental, a fait son temps : celui de la modernité. Et ceci alors même que la créativité monétaire qui s'exprime actuellement correspond à l'émergence d'un paradigme lié à un nouveau stade évolutif. A travers nombre de phénomènes sociaux et culturels, les observateurs les plus fins de la vie sociale perçoivent l'émergence de ce nouveau paradigme : celui d'une communauté intersubjective fondée sur une vision intégrale où se conjuguent sensibilité organique et abstraction instrumentale.

Nous avons consacré plusieurs billets au modèle de la Spirale Dynamique (ici ou par exemple). Ceux qui le connaissent verront dans le passage de l'individu abstrait à la communauté intersubjective, le passage du Mème Orange, lié à la modernité abstraite et individualiste, au Mème Vert, lié à la post-modernité empathique et communautaire. Cette communauté intersubjective est aujourd'hui mue par une éthique communautaire qui émerge des réseaux sociaux et des technologies de l'interconnexion. J'ai proposé ici le terme de « connéthique » pour qualifier cette résurgence de l'éthique communautaire via la société de l'interconnexion.

Une intersubjectivité communautaire

Cette éthique communautaire est au cœur du mouvement de resocialisation et de réenchantement d'une monnaie que la modernité avait privatisée et désenchantée en la réduisant à sa dimension instrumentale et fonctionnelle. L'approche de la monnaie en terme de circulation énergétique et symbolique renvoie à la dynamique d'un imaginaire collectif à travers lequel s'exprime le caractère organique et créateur de toute société humaine. Réenchanter la monnaie, c'est dépasser les abstractions technocratiques propres à une culture de domination pour participer à une dimension archétypique et symbolique à travers laquelle s'exprime la psyché collective.

Chaque individu doit pouvoir reconnaître la monnaie comme expression manifeste d'un lien social qui émane d'une intersubjectivité communautaire. La monnaie peut être est un vecteur de ce lien social fondé sur un ordre symbolique sans lequel il n'existe pas de communauté. Reconnaître le rôle symbolique de la monnaie, celui des archétypes, des affects et de l'imaginaire collectif qu'elle véhicule, c'est retrouver le sens d'une communauté de destin fondée à la fois sur un ordre symbolique et un bien commun.

La monnaie permet de participer de manière sensible à l'imaginaire collectif qui fonde la société. Cette participation sensible et symbolique redonne aux individus atomisés dans la masse anonyme le sens d'un destin commun. Elle est au cœur d'une vision du monde partagée qui s'exprime à travers un projet de civilisation. La dynamique sociale et culturelle crée par un tel projet résorbe le hiatus entre économie et société tout en facilitant cet encastrement de l'économie dans la société évoqué par l'économiste Karl Polanyi dans La grande transformation.

Les monnaies du futur

Cette réappropriation collective de la monnaie redonne à la communauté politique un pouvoir de décision que la sphère économique lui avait usurpé en s'émancipant des régulations éthiques, en s'autonomisant de manière abstraite et en se cancérisant dans la spéculation financière. Le mouvement de réenchantement et de resocialisation de la monnaie a fait émerger l'idée de « monnaies libres » créées et diffusées par des réseaux sociaux sur internet. Ces monnaies libres peuvent devenir un élément majeur des nouvelles formes économiques et monétaires post-capitalistes qui se développeront au 21 ème siècle.

L'émergence d'une culture intégrale et de nouveaux modèles économiques inspirés par celle-ci, nécessite d'approfondir la vision multidimensionnelle de la monnaie seulement esquissée ici. Toute création monétaire doit donc tenir compte des dimensions à la fois individuelles et collectives, intérieures et extérieures, de la monnaie. Elle doit participer d'une éthique communautaire et post-capitaliste incarnée par ceux que Christian Anrsperger nomme des militants existentiels dont l'approche intégrale conjugue transformation personnelle et politique, économique et sociale.

L'échec d'un certain nombre d'initiatives dans le domaine de la création monétaire provient du fait que, ne procédant pas de cette dimension globale, elles tendaient à occulter une de ces dimensions, causant de ce fait, l'échec du système entier. Les monnaies du futur seront intégrales ou ne seront pas !...


Ressources documentaires

A tous ceux qui sont intéressés par ces nouvelles approches de l'économie et de la monnaie, l'Université Intégrale propose des ressources documentaires principalement issues des recherches menées par les intervenants de la treizième session dédiée à ces sujets.

Monnaies

Site de Bernard Lietaer en Français.

Philippe Derudder : Rendre la création monétaire à la Société Civile (Ed.Yves Michel). Autres ouvrages de Philippe Derudder publiés aux éditions Yves Michel

Site de l'association Aises (Association Internationale pour le Soutien aux Economies Sociétales) animé par Phillipe Derruder : mettre l'économie et l'argent au service de l'homme et de la planète

Le blog de Michel Cornu, auteur du livre : De l'innovation monétaire aux monnaies de l'innovation.

Panorama des monnaies complémentaires et sociales
. Fokus 21

The Transitionner. Site sur les monnaies libres et l'intelligence collective. Conférence de Jean-François Noubel sur le thème des monnaies libres.


Indicateurs de richesse

Jean Gadrey
et Florence Jany-Catrice. Les nouveaux indicateurs de richesse.

Dominique Méda. Au-delà du PIB, pour une autre mesure de la richesse.

Marie-Ange Cotteret. Mesurez-vous, de la métrologie à l'autonomie.

Association Métrodiff. La métrologie est définie comme la science des mesurages et ses applications. L'association Métrodiff a pour but de promouvoir la culture métrologique et de mettre en place tout type d'action concourant à la diffusion de cette culture.

Site de Marc Tirel. Vers de nouveaux indicateurs pour mesurer la richesse.

L'Observatoire de l'Immatériel. Entre 75 et 80 % de nos entreprises sont immatérielles et donc hors bilan. Le Baromètre de mesure des actifs immatériels propose le premier référentiel européen de mesure de ces actifs







Dès Janvier 2002, le constat était établi par la mission conduite par Patrick Viveret dans son rapport : Reconsidérer la richesse : "nouveaux facteurs de richesses".






Depuis 2002, les expérimentations de valorisation des richesses se sont multipliés principalement au sein des collectivités territoriales comme dans le Nord Pas de Calais avec les "indicateurs 21 "






Remis en 2009 au président de la République, « Le rapport Stiglitz » préconise de mettre en place de nouveaux indicateurs objectifs et subjectifs (perception du bien-être, du bonheur, inquiétude…) et d'indicateurs monétaires de développement durable permettant de mesurer les ressources naturelles.

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Patrick Viveret : construire la résilience face à la crise financière


You can watch it here:
http://vimeo.com/29288020

Patrick Viveret : construire la résilience face à la crise financière

Patrick Viveret : construire la résilience face à la crise financière
http://vimeo.com/29288020

"Patrick Viveret : construire la résilience face à la crise financière

Patrick Viveret : philosophe, essayiste, ancien conseiller référendaire à la Cour des Comptes, il est l'auteur de nombreux livres dont Pourquoi ça ne va pas plus mal (2005), Pour un nouvel imaginaire politique (collectif 2006), Comment vivre en temps de crise (avec Edgar Morin, 2010), De la convivialité, dialogues sur la société conviviale à venir (collectif 2011). Il est nommé par Guy Hascoët (secrétaire d'Etat à l'économie solidaire) de diriger la mission « nouveaux facteurs de richesse » (2001-2004) qui aboutira au rapport « Reconsidérer la richesse » (publié sous forme de livre depuis). Il est aussi à l'origine de la Monnaie complémentaire Sol, dont trois expérimentations (au Nord-Pas-de-Calais, en Île-de-France et en Bretagne) ont été lancées en mars 2006. Patrick Viveret est le co-fondateur des rencontres internationales « Dialogues en Humanité ». Il est membre créatif du Club de Budapest France.

Chers amis,

Le Club de Budapest France a le plaisir de vous convier à la treizième session de l'Université Intégrale, sur le thème :

« Nouvelles valeurs, nouvelles richesses,
nouvelles mesures, nouvelles monnaies »

Les lundi 19 et mardi 20 septembre 2011
Forum, 104 rue de Vaugirard, 75006 Paris
Métro Montparnasse, Duroc ou St Placide


Alors que nos économies et sociétés sont en pleine transformation et connaissent des ruptures majeures, que les voies de réinvention nous obligent à puiser dans nos inspirations les plus globales (sociales, économiques, écologiques, culturelles, artistiques, spirituelles…), nos indicateurs de richesse principalement dominés par le Produit Intérieur Brut ne semblent pas évoluer et restent figés sur des schémas passés.

« Le PIB traduit une analyse de la réalité à travers un prisme particulier, exclusivement quantitatif, économique et dénué de considérations qualitative ou citoyenne, comme le niveau de santé, d'éducation ou d'engagement associatif, le degré de violence, l'intensité des inégalités socio-économiques ou encore la qualité de la pratique démocratique. » Patrick Viveret (webmagazine, 4/11/2008)

Comment expliquer cette situation ? Comment se caractérisent les évolutions sociétales et comment impactent-elles dans notre rapport à la richesse ? Que voulons-nous faire de nos sociétés, sur quelles valeurs construire et quelles richesses comptent véritablement ? Souhaitons-nous rester sur des aspirations matérialistes de nos sociétés ou, au contraire, prendre en considération les notions de bien-être, remédier aux inégalités sociales, donner plus de valeur à l'immatériel (création, design, conception…) et prendre en compte les incidences environnementales des activités humaines pour ne citer que celles-là ?

En 2008, soit 6 ans après la parution du Rapport Viveret « Reconsidérer la richesse », le Président de la République Française sollicite des experts français et internationaux qui donneront naissance au « Rapport Stiglitz » sur la mesure des performances économiques et du progrès social. Cette démarche n'est pas uniquement française puisqu'au niveau international d'autres indicateurs sont développés comme l'indice du développement humain (Rapport mondial sur le développement humain, 1990), l'indice du bien-être économique développé par Osberg et Sharpe ou plus récemment le Bonheur Intérieur Brut déployé au Bhoutan. Les expériences en matière de nouveaux indicateurs de mesures, de création de monnaies, que cela soit dans des communautés présentielles ou numériques, des territoires ou des réseaux foisonnent.

Aujourd'hui, les sources d'inspiration et de réflexion sur ce sujet dépassent largement la seule perspective économique et sont portées par philosophes et sociologues. Mais alors comment expliquer que les questions d'indicateurs de richesses et de mesures économiques et sociales fassent l'objet de rapport mais ne soient pas pris en compte ? Comment valoriser les expériences foisonnantes, accélérer cette transition et à présent changer d'échelle?



Cette journée a été conçue par Carine Dartiguepeyrou, présidente du Club de Budapest - France, Bénédicte Fumey et Michel Nguyen The, membres du comité exécutif du Club de Budapest.

Le PANORAMA DES MONNAIES COMPLEMENTAIRES ET SOCIALES sera exposé pendant ces deux jours par Fokus 21. Fokus 21 est un « circuit-court » de l'image qui produit, réalise et diffuse des outils photos et vidéos pour provoquer le débat public sur les enjeux du 21ème siècle. Cette association a été créée en 2005 par Sandra Blondel et Pascal Hennequin.www.fokus21.org

Veuillez trouver ci-dessous :
- le programme des journées
- la liste des intervenants
- les modalités d'inscription

Programme


Lundi 19 septembre 2011


« Nouvelles valeurs, nouvelles richesses »

8h30 Accueil

8h50 Introduction de la journée

9h00 Séance 1 : « Nouvelles valeurs, nouvelles richesses»
Jean-Eric Aubert : valeurs et civilisations – un survol et un piqué sur le Bhoutan
Carine Dartiguepeyrou : émergence des nouvelles valeurs socioculturelles. Considérations qualitatives et quantitatives

Patrick Viveret : pour un nouveau souffle économique et social

11h00 – 11h15 : Pause

11h15 – 12h00 : Jean-Michel Cornu : grand panorama de l'innovation monétaire passée, en cours et à venir

Discussion générale et questions-réponses avec l'ensemble des participants de la matinée

12h30 – 14h00 : Pause déjeuner. Quartier libre

« Mesures et indicateurs »

14h00 – 15h45 : Séance 3 : « Mesures et indicateurs 1 »
Joël Houdet (téléconférence) : indicateurs biodiversité
Esther Dubois : indicateurs éco-quartiers
Olivier Maurel : nouveaux indicateurs socio-économiques en entreprise, le cas de Danone Communities
Fabienne Renaud (sous réserve) : nouveaux indicateurs en territoire (pays de la Loire)

Discussion générale et questions-réponses

15h45 – 16h00 : Pause

16h00 – 18h00 Séance 4 : « Mesures et indicateurs 2 »
Présentations du Club Développement Durable du Conseil Supérieur de l'Ordre des Experts Comptables (CSOEC).
Michel Veillard : comptabilité universelle et activation économique
Jacques (sous réserve) et Pauline de Saint Front : indicateurs MacDo
Claude Périgaud et Jean-Louis Minéo : reconnaissance mutuelle et fertilisation croisée
Jean-Pierre Caldier : mesures et indicateurs d'action pour un commerce équitable, exemple d'ap2e

Discussion générale et questions-réponses

18h Grande pause avant la soirée

« La monnaie, yin et yang de l'économie ? »

19h30 Soirée spéciale Patrick Viveret et Bernard Lietaer
Bernard Lietaer : au cœur de la monnaie
Débat
Pause
Patrick Viveret : construire la résilience face à la crise financière
Débat
Dialogue entre les deux intervenants et discussion générale

22h Fin Soirée

Mardi 20 septembre 2011


« Monnaies numériques»

8h30 Accueil

9h00- 10h15 Séance 5 : « Monnaies numériques » -
Thierry Gaudin : valeurs, rapport au mercantilisme et innovation monétaire
Clarisse Herrenschmidt : écriture, monnaies et virtualisation
Jean-Baptiste Soufron : Brettonwoods 2.0

10h15 – 10h45 : discussion générale

10h45 – 11h00 : Pause

11h00 – 12h30 : Séance 6 : « Monnaies Complémentaires et Outils pour la Résilience Economique » - Bernard Lietaer
Discussion générale et questions-réponses

12h30 – 14h00 : Pause déjeuner. Quartier libre

« Nouvelles mesures et nouvelles monnaies »

14h00 – 15h45 : Séance 7a : « Monnaies alternatives et transition »
Laurent Béduneau-Wang : monnaies complémentaires et transition
post-carbone : repenser la création de valeur
Dominique Doré : expérience terrain SEL et autres monnaies
Célina Whitaker : monnaies alternatives
Discussion générale et questions-réponses

15h45 – 16h00 : Pause

14h00 – 15h45 : Séance 7b : Atelier animé par Christophe Cesetti et Sybille Saint Girons (Collectif Valeureux)
Vivre et expérimenter sous une autre forme la notion de nouvelles valeurs, nouvelles richesses, nouvelles reconnaissances, nouvelles mesures, nouveaux indicateurs, nouvelles monnaies avec deux ateliers qui seront conduits en parallèle :

Changeons les règles du vivre ensemble en jouant (atelier 1)
Sur la base d'un jeu de plateau, expérimentez, en direct et par soi-même, comment l'intelligence collective vous permet de réinventer les règles du faire et du vivre-ensemble en économie et en société.
• Appréhender d'abord les règles qui nous contraignent, nous opposent et nous poussent au combat
• Nous exprimer sur notre ressenti, nos constats, nos observations
• Imaginer les règles qui nous libèrent et nous permettent de mettre en valeur notre pomme et le pommier auquel nous nous rattachons
• Chercher les nouvelles règles et richesses qui nous font plaisir et nous offrent des voies d'explorations

Expérimenter une nouvelles façon d'échanger (atelier 2)
Sur la base d'un scénario animé, chaque participant pourra disposer d'une expérience, d'éclairages et d'ouvertures permettant de mieux comprendre les enjeux de nos systèmes monétaires dans notre société.
• Ressentir et comprendre les limites du système monétaire actuel
• Recenser les grandes caractéristiques d'un système monétaire
• Ressentir et comprendre les possibilités d'un autre système monétaire
• Réfléchir à l'impact du système monétaire sur les comportements
• Envisager d'autres façons d'échanger et d'activer les richesses

15h45 – 16h00 : Pause


16h00 – 17h30 : Séance 8 : « Quid de la réinvention monétaire ? »
Philippe Derudder : espace complémentaire sociétal
Michel Saloff-Coste : les monnaies ont-elles une âme ?
Marc Tirel : bilan travaux pratiques
Discussion et débat avec l'ensemble des intervenants de la journée
17h30 : Fin Journée


Sources d'information :

Les éditions Yves Michel offrent un large éventail de livres sur les questions monétaires et économiques. 2 livres de nos intervenants y sont édités :
Bernard Lietaer : http://www.yvesmichel.org/yves-michel/espace-economie-alternative/au-coeur-de-la-monnaie
Philippe Derudder: http://www.yvesmichel.org/index.php?s=Derudder

Site web de Bernard Lietaer http://www.lietaer.com/

Site web Philippe Derudder : aises (Association Internationalepour le Soutien aux Economies Sociétales) : mettre l'économie et l'argent au service de l'homme et de la planète: http://www.aises-fr.org/


Blog de Michel Cornu http://www.cornu.eu.org/, auteur du livre De l'innovation monétaire aux monnaies de l'innovation, FYP édition

Marie-Ange Cotteret, Mesurez-vous, de la métrologie à l'autonomie, Editions Ovadia, 2008
L'association Métrodiff, http://www.metrodiff.org/cmsms/index.php

Fokus 21, Panorama des monnaies complémentaires et sociales, http://www.fokus21.org/spip.php?article47

Jean Gadrey et Florence Jany-Catrice, Les nouveaux indicateurs de richesse, La découverte.


Dominique Méda, Au-delà du PIB, pour une autre mesure de la richesse, Flammarion, 2008 (1ère édition 1999).


Marc Tirel, http://inprincipo.com/fr/vers-de-nouveaux-indicateurs-pour-mesurer-la-richesse

Dès janvier 2002 le constat était établi par la mission conduite par Patrick Viveret (secrétariat d'état à l'économie solidaire) dans son rapport : "Reconsidérer la richesse : "nouveaux facteurs de richesse" :

Depuis 2002, les expérimentations de valorisation des richesses se sont multipliées principalement au sein des collectivités territoriales comme dans le Nord Pas de Calais avec "les indicateurs 21".

« Le rapport Stiglitz » remis en 2009 au président de la République qui préconise de mettre en place de nouveaux indicateurs objectifs et subjectifs (perception du bien-être, du bonheur, inquiétude…) et d'indicateurs monétaires de développement durable permettant de mesurer les ressources naturelles. http://www.stiglitz-sen-fitoussi.fr/fr/index.htm

L'observatoire de l'immatériel http://www.observatoire-immateriel.com/




Présentation des intervenants

Jean-Éric Aubert : expert international en politiques de l'innovation et stratégies de développement, a été Chef de programmes à la Banque mondiale et à l'Organisation de Coopération de Coopération et de Développement Economiques. Il a été également consultant auprès de diverses institutions internationales, d'agences des Nations Unies et de la Commission Européenne. Au cours de sa carrière Jean-Eric Aubert est intervenu comme conseil et évaluateur dans plus d'une quarantaine de pays de tout niveau de développement. et a dirigé plus d'une cinquantaine de publications internationales. De nationalité française, il est titulaire de diplômes de troisième cycle en économie, et en mathématiques appliquées, des universités de Paris.

Laurent Béduneau-Wang : dirige le think tank Europe-Asia Finance (EURASFI), il y a notamment coordonné 3 livres : la Chine : un colosse financier ? (Vuibert, 2006), "Le système financier français" (法国金融体系, Beijing, 2007), "Les enjeux du système financier indien. Entretiens avec 20 leaders indiens" (à paraître, 2011). En 2010-2011, il co-écrit avec Sophie Galharret une série d'articles sur "les innovations financières et la transition post-carbone" pour lesquels il est intervenu à Beijing, Yale, Columbia et Oxford.
Il a travaillé en stratégie dans différents secteurs d'activité en France et en Asie (Euronext, Capgemini, Gdf Suez, Celestone Group) et intervient en Executive Education à HEC Paris.
Depuis l'âge de 15 ans, il a crée ou accompagné différentes plateformes de dialogues au niveau local (ex : Café Théophile sur les religions et la philosophie, Ovedac sur les banlieues) ou internationales (ex : Eurasfi, Europe-China Club-ECC).

Jean-Pierre Caldier : Diplômé de l'ESC Reims, il a participé à la direction générale de plusieurs entreprises des secteurs industriel, communication et bancaire avant de créer sa propre société, puis d'assurer la présidence d'une filiale de la Générale des eaux, et de créer un nouveau concept de Franchise en association avec Century 21.
Parallèlement à ses activités professionnelles il a toujours été actif dans le monde associatif : dirigeant de mouvement de jeunesse et associations, (syndicat - laïques - protestantes). Citoyen militant chrétien. L'ensemble des ses activités et de ses convictions l'ont conduit à co écrire et co-coordonner « Le Guide de l'économie équitable » et à assurer avec Sylvie Mayer une série de conférences débats, formations, animations tant en France qu'à l'étranger.
Depuis plusieurs années il co-anime "Ap2E" - Agir pour une Économie Équitable, une structure informelle qui met en lien ceux qui ne l'ont jamais été naturellement, les rassemble sur des points communs permettant un large consensus pour agir ensemble dans le respect de la diversité des engagements politiques, religieux, syndicaux, associatifs de chacun. Au-delà de ses propres voyages d'études (Chine, Québec, Suisse, Venezuela), et de ses actions et propositions "Ap2E" participe à de nombreuses initiatives nationales et internationales. Contact : ap2e@orange.fr.

Christophe Cesetti : après plusieurs années d'activité en tant que contrôleur de gestion, Christophe a enrichi son approche des organisations et de leur pilotage en passant par le prisme du Développement Durable et de l'économie sociale et solidaire. Aujourd'hui très engagé dans la promotion d'un nouveau pilotage des organisations, il offre un accompagnement qui ouvre vers une gestion responsable et raisonnée. La gestion doit être capable de mettre en valeur toutes les richesses, notamment celles qui ont été écartées de nos tableaux de bord classiques. Sa démarche s'enrichit au quotidien de nouvelles formes et de nouveaux outils développant notre intelligence collective au bénéfice du plus grand nombre. Il fait partie du collectif Valeureux dont la finalité est de faire en sorte qu'ensemble, nous contribuions à l'émergence, à la reconnaissance et au partage de toutes les formes de richesses, au service de la Vie. Membre du Forum pour d'Autres Indicateurs de Richesses (FAIR), il apporte sa contribution à la réflexion du Club Développement Durable du Conseil Supérieur de l'Ordre des Experts Comptables (CSOEC), et à la réflexion de l'Association des Directeurs Financiers et Contrôleurs de Gestion (DFCG) sur le pilotage des Actifs immatériel. Il est actuellement en mission pour concevoir les indicateurs d'impact socio-économiques et environnementaux auprès de la CDC.


Jean-Michel Cornu : est consultant international, directeur scientifique de la Fing (Fondation internet nouvelle génération), et Chief Visionary de Imagination for People. Il anime dans le cadre de la Fing un groupe sur "innovation monétaire" et a publié « de l'innovation monétaire aux monnaies de l'innovation » (FYP éditions 2010). Il a publié de nombreux autres articles et ouvrages sur les technologies émergentes (Technologies services et usages de demain tome I et tome II, ProspecTIC. Nouvelles technologies, nouvelles pensées ?), la coopération et l'intelligence collective (la coopération nouvelles approches) et sur de nombreux autres thèmes transversaux.

Carine Dartiguepeyrou : présidente du Club de Budapest France, prospectiviste et consultante en stratégie. Elle est docteur en sciences politiques (Université de la Sorbonne), a obtenu son Master en économie politique internationale à la London School of Economics et un DEA à Sciences Po Paris. Elle a contribué à un certain nombre de livres dont récemment le collectif Prospective d'un monde en mutation (L'harmattan Prospective, 2010) et Visions de femmes DRH sur un monde en pleine mutation (avec Edgard Added et Wilfrid Raffard, Pearson 2011).

Philippe Derudder : Chef d'entreprise " interpelé " par les contradictions du système... Il démissionne en 1992 et partage depuis le fruit de ses recherches et expériences dans ses livres, conférences et ateliers. Conseil en économie et monnaie alternatives, anime l'AISES -Association Internationale pour le Soutien aux Economies Sociétales (www.aises-fr.org).
Esther Dubois, urbaniste, travaille depuis 24 ans au sein de collectivités territoriales en Île-de-France à des postes de Direction transversale notamment aux interfaces entre la prospective, l'aménagement, le développement économique, les transports, la mobilité et l'habitat. Elle est aujourd'hui Directrice de la Prospective, des Transports et de la Mobilité à la Communauté d'Agglomération de Clichy-sous-Bois/Montfermeil. Elle a créé en 1999 l'association Complex'cité qu'elle préside. Elle fait aussi partie du comité de rédaction de la revue « territoires du futur ».
Bénédicte Fumey : membre exécutif du Club de Budapest France, issue de diverses formations en management et sciences-po Paris (MBA), elle a un parcours de cadre international en marketing et stratégie dans les TIC. Passionnée par le développement soutenable de la civilisation humaine, elle mène depuis plusieurs années des recherches concernant les mutations sociétales en cours, notamment en économie et en politique et la résilience de notre civilisation humaine. Elle est aussi très impliquée dans la société civile dans divers projets pour faire advenir une « civilisation soutenable ».

Thierry Gaudin : polytechnicien et ingénieur général des Mines, président de l'association Prospective 2100. Il a été expert auprès de l'OCDE, des Nations unies, de la Banque Mondiale et de la Commission européenne. Auteur d'une douzaine d'ouvrages sur la politique d'innovation (l'écoute des silences...) et la prospective (2100, récit du prochain siècle...). Pour plus d'informations : http://gaudin.org/ ou http://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_Gaudin.

Pascal Hennequin :

Clarisse Herrenschmidt est chercheur au CNRS, rattachée au Laboratoire d'anthropologie sociale du Collège de France fondé par Claude Lévi Strauss.
Elle a étudié l'archéologie, la linguistique et les langues iraniennes : la civilisation de l'Iran avant l'islam continue d'être un de ses domaines de recherche.
Mais elle a consacré son effort sur l'anthropologie historique des signes écrits dans le continuum Iran-Irak, Méditerranée, Grèce, Europe et extensions de l'Europe, depuis la fin du IVe millénaire avant notre ère jusqu'à l'an 2000.
Cette histoire des signes écrits traite la monnaie frappée comme la deuxième invention de l'écriture, dédiée non pas aux langues mais aux nombres et à leurs rapports, et l'informatique comme la troisième. Voir « Les Trois Écritures. Langue, nombre, code. », Paris, Gallimard, 2007.

Joël Houdet : Président fondateur de l'association Synergiz depuis 2006, Joël Houdet est consultant Bilan Biodiversité depuis début 2011 chez A@L – Integrated Sustainability Services à Johannesbourg en Afrique du Sud. Avec une double formation en écologie et comptabilité, il a été mis à disposition de l'association Orée par Veolia Environnement (contrat CIFRE) d'avril 2007 à octobre 2010. Joël Houdet a notamment assuré l'animation du premier groupe de travail « entreprises et biodiversité » en France, a contribué au développement de l'Indicateur d'Interdépendance de l'Entreprise à la Biodiversité (IIEB), testé par des dizaines d'organisations, et a conçu les fondements méthodologiques du Bilan Biodiversité, pendant biodiversité du Bilan Carbone. Il a soutenu sa thèse de doctorat en octobre 2010 à AgroParisTech.

Bernard Lietaer a derrière lui trente ans d'expériences professionnelles : haut fonctionnaire de banque centrale, Président du système de payement électronique de Belgique, et directeur général de fonds monétaires ; consultant auprès de firmes multinationales, mais aussi de pays en développement ; professeur de finance internationale à l'Université de Louvain, avant de devenir le plus haut dirigeant en charge des services d'organisation et d'informatique de la Banque Centrale de Belgique. Son premier projet, en cette fonction, a été la conception et l'implantation de l'ECU, le système de convergence vers la monnaie unique européenne. Pour l'autre côté du miroir, il a aidé des pays en développement d'Amérique latine à améliorer la solidité de leurs monnaies. Il est l'auteur de « Au Cœur de la Monnaie » et « Monnaies Régionales : De nouvelles voies vers une prospérité durable ». Plus d'informations sur ses travaux sont disponibles sur www.lietaer.com.

Olivier Maurel est diplômé de ESCP Europe, spécialisation finance. Il a travaillé dans le secteur des médias sur des problématiques d'innovation et de création de valeurs, ainsi que pour des start-up internet. Depuis 2008, il est en charge de l'animation de communautés de danone.communities : cet incubateur de « social businesses », supporté par le groupe Danone et Muhammad Yunus, finance et développe des entreprises luttant contre la malnutrition et la pauvreté. En parallèle, Olivier a participé à 5 reprises au Forum Social Mondial, est coordinateur de la programmation TEDx Paris et fondateur des Lemnas : système alternatif de monnaie de remerciement sur les réseaux sociaux.

Jean-Louis Mineo : Ingénieur spécialiste en recherche opérationnelle, Chef d'entreprise de MERCURIAN pendant 16 ans – coach entrepreneurial (400 porteurs de projets accompagnés)- spécialiste des processus de dialogue dans les groupes – Formateur en relations humaines et communication respectueuse – Pédagogue et créateur de jeux pédagogiques – Utilise l'approche « Spirale Dynamique » dans son accompagnement. Membre du CA du SEL de PARIS et de la coordination Ile de France. Anime un atelier sur l'habitat participatif. Il est membre du Club Développement Durable du CSOEC et de l'atelier de pilotage des actifs immatériels de l'association DFCG (Directeurs financiers et contrôleur de gestion). Il travaille avec Claude Perigaud.

Michel Nguyen The : Ancien élève de l'École Normale Supérieure de Lyon, docteur en informatique de l'École Polytechnique, Michel Nguyen The a enseigné les mathématiques et les bases de la programmation pendant plusieurs années dans les universités de Jussieu et Marne-la-vallée. Il a travaillé cinq ans dans le consulting en informatique et finance auprès de grandes institutions, banques et corporates. Michel Nguyen The s'investit aujourd'hui sur la compréhension des phénomènes de mutations sociales et sociétales que nous vivons et, participant assidu aux journées de l'Université Intégrale, il a récemment rejoint le comité exécutif du Club de Budapest France.

Claude Périgaud : ECP74 – Chef d'entreprise depuis 1980 - 2 prix de la « Création d'Entreprise » - 1 prix « Exportation » - Président de Croissance 21–Concepteur de l'ingénierie de l'activation économique utilisant une nouvelle comptabilité dite « Intentionnelle » compatible avec la comptabilité générale et la valorisation de l'immatériel. A réalisé en 1995, la 1ere comptabilité intégrant les offres et les demandes du SEL de PARIS. A breveté le procédé d'une place de marché intentionnelle permettant les rapprochements entre monnaie officielle, monnaies complémentaires et « valorisation des actifs immatériels ». Il est membre du Club Développement Durable du CSOEC et de l'atelier de pilotage des actifs immatériels de l'association DFCG (Directeurs financiers et contrôleur de gestion). Il travaille avec Jean-Louis Mineo.

Jacques de Saint Front : Expert Comptable, Commissaire aux Comptes et Expert Judiciaire, Jacques de Saint Front dirige actuellement un Cabinet d'Expertise Comptable.
Après avoir été auditeur du Collège des Hautes Etudes du Développement Durable, Jacques de Saint Front, s'est engagé dans le Club Développement Durable du Conseil Supérieur de l'Ordre des Experts Comptables qui était en création en 2007. Il a pris en charge la co-animation de 2 groupes. C'est également au sein de ce club que Jacques de St Front et Michel Veillard ont créé la comptabilité universelle. Jacques de St Front est également porteur d'un projet de loi qui vise à mettre toutes les PME dans une dynamique de développement durable et participe aux travaux d'Orée.
Grâces aux nombreux échanges avec le groupe de réflexion FAIR (Forum pour d'Autres Indicateurs de Richesse), début 2011, une mission de test a commencé pour affiner les recherches sur cette comptabilité universelle chez McDonald's France. Un test de cette comptabilité a également été lancé dans une association, l'Agence du Don en Nature.

Pauline de Saint Front : Ingénieur agricole, elle a suivi une spécialisation innovante de master Développement Durable en vidéoconférence avec des élèves de plus de 15 pays différents. Après 2 ans passés en Guyane sur des problématiques environnementales liées à la culture du riz, elle a été embauchée comme chercheur développement durable au sein du Cabinet de Saint Front.
Elle œuvre en tant que cheville ouvrière pour la mise en place de la Comptabilité Universelle chez McDonald's France et dans une association, l'Agence du Don en Nature. Une société est en cours de création par Jacques de Saint Front et Pauline de Saint Front pour proposer cette comptabilité à un grand nombre d'entreprises.

Sybille Saint Girons est une ontogogiste intégrale : elle conseille, mentore et entraine les personnes et les organisations à libérer leur potentiel. Sa passion est l'Intelligence Collective et les Currens Libres, moyens d'amplifier la richesse globale. Elle crée une société de conseil nouveau paradigme et elle est membre de plusieurs communautés de pionniers : The Transitioner, Lemnarama, TaoVillage, Université Intégrale. Elle a expérimenté de nombreux projets, du grand international au petit et spécifique, dans des secteurs et des types d'organisation variés, comme maitre d'œuvre / d'ouvrage, chef de projet, ingénieur en système d'information. Ses missions principales étaient de construire des solutions informatiques sur mesure. Elle a également été DSI et conseil auprès de dirigeants d'organisations culturelles et sociales. Elle a construit des aptitudes en stratégie, système d'activation de richesses, conduite du changement, développement durable, management interculturel (MBA Dynamique Humaine et Développement des Organisations en 2004) et administration d'entreprise. Elle a développé des compétences dans plusieurs méthodes et outils de coopération dans deux domaines principaux : développement humain et technologique (Holacratie, Sociocratie, Belbin, Neuro-sémantique, PNL, AT ; Web 2.0, Mindmaping, Le Jeu du Tao ...). Elle parle 5 langues (français, anglais, espagnol, brésilien, un peu d'arabe) et connait différents environnements culturels (ingénieur, scientifique, artistique, social, économique, santé, technique, entrepreneur, consultant...).

Michel Saloff-Coste : co-fondateur du Club de Budapest France et initiateur des journées de l'Université intégrale, chercheur, peintre, consultant. Auteur de nombreux livres dont « Le management du 3e millénaire » (2008 pour la dernière édition), « Trouver son génie » (2005) et « Le dirigeant du 3e millénaire » (2006), http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Saloff-Coste.

Jean-Baptiste Soufron est le directeur du programme Think Digital au sein du pôle de compétitivité Cap Digital et membre du Think Tank Futur Numérique de l'Institut Télécom. Avocat, il était le directeur juridique de la fondation Wikimedia et il a traduit l'ouvrage de Lawrence Lessig, le Futur des Idées. Journaliste, il est chroniqueur pour France Culture. Il écrit régulièrement sur les sujets de l'innovation, de l'internet et de politique industrielle. Créateur d'entreprises, il est le fondateur des magazines Amusement et On The Field ainsi que de plusieurs startups.

Marc Tirel est à la fois Connecteur et Détecteur de talents, d'idées et de mèmes. Il transmet ses découvertes, connaissances, idées et réflexions au travers d'un blog intitulé "Connecteur" depuis 2006 et lors de nombreuses interventions. Une de ses passions est de comprendre comment la mise en réseau planétaire des cerveaux va impacter le monde de l'entreprise, les comportements individuels et la société dans son ensemble. Il y contribue par sa veille et son activité en tant que connecteur, facilitateur et éclaireur. Toujours animé par une vision prospective et intuitive, il se passionne pour 3 émergences ou architectures invisibles au potentiel libérateur insoupçonnable :
- les possibles créés par les évolutions du Web et en particulier le web social ;
- son impact sur l'éducation : le social learning et besoin de refonte de l'enseignement et de la formation ;
- le besoin de nouvelles monnaies et d'indicateurs.

Michel Veillard : ex-actuaire d'assurance, ex directeur général adjoint et fondateur d'une société Vie (60 millions € de CA), ancien de la CNP et de la SG.
Cofondateur de la comptabilité universelle (résolument non financière) depuis mai 2007.
Vice-président du club développement durable du conseil sup de l'ordre des experts comptables et porteur du projet d'implanter un Agenda 21 chez les professionnels du chiffre, experts-comptables et commissaires aux comptes.
Trésorier de l'association Forum pour d'Autres Indicateurs de Richesse, dont les réflexions éclairent nos choix d'indicateurs pour la comptabilité universelle.
Administrateur indépendant de sociétés (obédience IFA " Institut Français des Administrateurs") porteur du projet de représenter et défendre les intérêts des parties prenantes silencieuses (Gaïa) dans les conseils d'administration des grandes entreprises qui s'opposent à la transition vers la soutenabilité).

Célina Whitaker : coordinatrice nationale du projet SOL pendant la période d'expérimentation, et animatrice du collectif « nouvelles richesses ». Elle intervient en appui au projet d'observatoire de l'équité et des indicateurs alternatifs porté par le Conseil de développement économique et social du Brésil (en partenariat avec la fondation France Libertés). Elle participe à la dynamique des forums sociaux mondiaux, sur les thématiques de l'économie sociale et solidaire ou des monnaies complémentaires

Patrick Viveret : philosophe, essayiste, ancien conseiller référendaire à la Cour des Comptes, il est l'auteur de nombreux livres dont Pourquoi ça ne va pas plus mal (2005), Pour un nouvel imaginaire politique (collectif 2006), Comment vivre en temps de crise (avec Edgar Morin, 2010), De la convivialité, dialogues sur la société conviviale à venir (collectif 2011). Il est nommé par Guy Hascoët (secrétaire d'Etat à l'économie solidaire) de diriger la mission « nouveaux facteurs de richesse » (2001-2004) qui aboutira au rapport « Reconsidérer la richesse » (publié sous forme de livre depuis). Il est aussi à l'origine de la Monnaie complémentaire Sol, dont trois expérimentations (au Nord-Pas-de-Calais, en Île-de-France et en Bretagne) ont été lancées en mars 2006. Patrick Viveret est le co-fondateur des rencontres internationales « Dialogues en Humanité ». Il est membre créatif du Club de Budapest France.


Modalités d'inscription

Tarifs :
Particuliers : 150 € les jeux journées (80 € la journée) ; Entreprises : 300 € les deux journées (160 € la journée).
20 € la soirée du lundi 19 septembre 2011.

Des prix préférentiels sont envisageables (étudiants, personnes en difficulté financière). Nous vous invitons à nous écrire pour que nous étudierons cela ensemble.
Les recettes des journées servent à couvrir les frais (réservation de salle et frais d'organisation). Le repas bio et végétarien ne sera pas servi lors de ces journées.

Pour vous inscrire :
Envoyez votre règlement par chèque, à l'ordre du "Club de Budapest", accompagné de vos noms, adresse mail et coordonnées postales, à l'adresse suivante :
Yves Fisselier- 76 Bd Victor Hugo, 92200 Neuilly sur Seine
En parallèle, il est nécessaire d'envoyer un mail de confirmation d'inscription à : universite.integrale@gmail.com
Si vous souhaitez être référencé(e) sur le blog de l'Université Intégrale : http://www.universite-integrale.org, nous vous invitons à joindre à votre mail de confirmation votre courte biographie (15 lignes max) qui pourra apparaître sur le blog, avec une photo.

Bien cordialement,

Le Club de Budapest France

contact@clubdebudapest.org
http://clubdebudapest.org"

Involves UNIVERSITE INTEGRALE.

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