dimanche 1 mars 2009

LIVRES POUR PREPARER LE SEMINAIRE DU 10 MARS

Comme convenu, voici mes propositions de livre :

- Pour Edgar MORIN

1/ - Edgar MORIN : Mon Chemin - Entretiens avec Djénane Kareh
Tager - chez Fayard , je l'ai acheté par l'intermédiaire du club de
Nouvelles Clés - septembre 2008

Dans " Mon chemin" c'est l'homme qui parle, sans dissimuler ses
émotions ni ses passions.Il nous dit sa propre expérience de la vie,
de l"amour, de la poésie, de la vieillesse, de la mort. Ce parcours
fut continu, accompli dans la curiosité jamais assouvie, un
questionnement permanent, un lien inséparable entre la vie et
l'ouevre, une lente gestation de la pensée complexe, mais il fut
discontinu dans les recommencements et les renaissances qui ont scandé
sa vie tous les dix ans .

Edgar MORIN est né à Paris en 1921, d'une famille de nationalité
italienne, d'ascendance judéo-espagnole.Son adolescence est marquée
par la montée en puissance du nazisme, les procès staliniens de
Moscou, la marche somnanbulique vers la guerre. A 20 ans, sous
l'Occupation, il entre à la fois au parti communiste et dans la
résistance gaulliste.Après la guerre, c'est une vie qui se poursuit
dans la résistance au stalinisme, à la guerre d'Algérie, à toutes les
barbaries.

2/ - Journées thèmatiques conçues et animées par Edgar MORIN -
Le défi du XXI ° siècle : Relier les connaissances au Seuil - Octobre
1999 -

Ce livre rassemble les travaux des " journées thématiques " organisées
en mars 1998 sou l'égide du ministre de l'Education , Claude Allègre -
Il s'agit de montrer qu'il était possible de répondre aux grands défis
que la connaissance devra affronter de plus en plus au cours du
troisième millénaire.

- le défi de la globaité, que pose
l'inadéquation aggravée entre un savoir fragmenté et compartimenté
entre les différentes disciplines d'une part, et des réalités
multidimensionnelles , globales, transnationales d'autre part.

- le défi de l'accroissement
ininterrompu des savoirs qui rend sans cesse plus difficile
l'organisation des connaissances autour des problèmes essentiels.

Par ces journées thématiques, on voulait tenter d'intégrer les
disciplines dans des cadres de pensées qui correspondent aux grands
problèmes que se pose l'esprtit : le monde, la terre, la vie,
l'humanité; de donner une égale importance à la culture des humanités
et à la culture scientifique en les faisant communiquer; de régénérer
les vertus cognitives et existentielles de la littérature, de la
poésie, des arts.

Venus de toutes les disciplines et associant leurs compétences les
participants ont apporté la preuve qu'on pouvait ressusciter une
culture et l'enseigner


3/ - Edgar MORIN - La Méthode - 3. La Connaissance de la
Connaissance - au Seuil - octobre 1994

Ce livrede la Connaissance de la Connaissance examine les conditions,
possibilités et limites de la connaissance humaine, conçue dans sa
nature à la fois cérébrale, spirituelle et culturelle . Il aborde les
paradoxes clés : qu'est ce qu'un cerveau qui peut produire un esprit
qui le conçoit ? Qu'est ce qu'un esprit qui peut concevoir un cerveau
qui le produit? Qu'est-ce une qu'une connaissance qui ne saurait
émerger,qu'une connaissance qui, non seulement sans un cerveau et un
esprit, mais aussi sans un language et une culture ? Qu'est-ce une
connaissance qui, bien qu'étant construction et traduction, aspire à
refléter la nature des choses ?

4/ - Edgar MORIN et Anne Brigitte Kern - TERRE - PATRIE au
Seuil - mai 1993

Nous sommes au cinquième siècle de l'ére planétaire. Il y a
déferlement mondial des forces aveugles et barbares, mais il y a aussi
mondialisation de la demande de vivre mieux. Les symptômes de mort et
de naissance se confondent.Cette situation agonique ne vint pas
seulement de l'addition aux conflits traditionnels de crises
nouvelles. C'est un tout qui se nourrit des ingénients conflictuels,
crisiques,problèmatiques et qui porte en lui même le problème des
problèmes : l'impuissance de l'humanité à devenir humanité.

Il est proposé ici une réforme de pensée qui nous permette de
concevoir toutes les choses dans leur contexte et dans le tout
planétaire, une définition de nos finalités terrestres. Il n'y a plus
de salut garanti mais on peut énoncer un évangile de la perdition.

Nous voici sur la miniscule pellicule de vie entourant la minuscule
planète perdue dans le gigantisme univers .Cette planète est pourtant
un monde, le nôtre. Nous découvrons les secrets de notre arbre
généalogique et de notre carte d'identité terrienne, qui nous font
reconnaitre notre matrie terrestre au moment où les sociétés épares
sur le globe sont devenues interdépendantes et où se joue
collectivement le destin de l'humanité.

La prise de conscience de la communauté de destin terrestre doit être
l'événement clé de la fin du millénaire. Nous sommes solidaires dans
et de cette planète . C'est notre Terre-Patrie.

Amitiés à tous

André

Après la crise financière, la guerre civile ? Préparez-vous à "quitter votre région"...


Après la crise financière, la guerre civile ? Préparez-vous à "quitter votre région"...

a crise économique et financière va-t-elle dégénérer en violentes explosions sociales ? En Europe, aux Etats-Unis ou au Japon, la guerre civile est-elle pour demain ? C'est le pronostic quelque peu affolant que dressent les experts du LEAP/Europe 2020, un groupe de réflexion européen, dans leur dernier bulletin daté de mi-février.

Dans cette édition où il est question que la crise entre, au quatrième trimestre 2009, dans une phase de "dislocation géopolitique mondiale", les experts prévoient un "sauve-qui-peut généralisé" dans les pays frappés par la crise. Cette débandade se conclurait ensuite par des logiques d'affrontements, autrement dit, par des semi-guerres civiles. "Si votre pays ou région est une zone où circulent massivement des armes à feu (parmi les grands pays, seuls les Etats-Unis sont dans ce cas), indique le LEAP, alors le meilleur moyen de faire face à la dislocation est de quitter votre région, si cela est possible."

Selon cette association, formée de contributeurs indépendants issus des milieux politiques et économiques et de professionnels européens de différents secteurs, les zones les plus dangereuses sont celles où le système de protection sociale est le plus faible.

La crise serait ainsi à même de susciter de violentes révoltes populaires dont l'intensité serait aggravée par une libre circulation des armes à feu. L'Amérique latine, mais aussi les Etats-Unis sont les zones les plus à risques. "Il y a 200 millions d'armes à feu en circulation aux Etats-Unis, et la violence sociale s'est déjà manifestée via les gangs", rappelle Franck Biancheri, à la tête de l'association. Les experts du LEAP décèlent d'ailleurs déjà des fuites de populations des Etats-Unis vers l'Europe, "où la dangerosité physique directe restera marginale", selon eux.

 

FAIRE DES RÉSERVES

 

Au-delà de ces conflits armés, le LEAP alerte sur les risques de pénuries possibles d'énergie, de nourriture, d'eau, dans les régions dépendantes de l'extérieur pour leur approvisionnement et conseille de faire des réserves. Cette perspective apocalyptique pourrait faire sourire si ce groupe de réflexion n'avait, dès février 2006, prédit avec une exactitude troublante le déclenchement et l'enchaînement de la crise. Il y a trois ans, l'association décrivait ainsi la venue d'une "crise systémique mondiale", initiée par une infection financière globale liée au surendettement américain, suivie de l'effondrement boursier, en particulier en Asie et aux Etats-Unis (de - 50 % à - 20 % en un an), puis de l'éclatement de l'ensemble des bulles immobilières mondiales au Royaume-Uni, en Espagne, en France et dans les pays émergents. Tout cela provoquant une récession en Europe et une "très Grande Dépression" aux Etats-Unis.

Doit-on en conclure que la crise mondiale peut se transformer en guerre mondiale ? "Les pronostics de LEAP sont extrêmes, mais la violence sociale pointe", admet Laurence Boone, économiste chez Barclays.

Reste un espoir, une "dernière chance" selon le LEAP, qui résiderait dans la capacité du G20, qui se réunira le 2 avril à Londres, à arrêter un plan d'action "convaincant et audacieux". Dans ce cas, le monde ne serait toutefois pas tiré d'affaire, puisque les experts ne manquent de rappeler que se profile aussi une sévère crise climatique...

Claire Gatinois





Financial Crisis Report


Financial Crisis Report

 

The U.S. economy shrank by 6.2 percent in fourth quarter 2008
Source: U.S. Bureau of Economic Analysis


In our last issue, we reviewed what the Congressional Research Service--Congress's own nonpartisan think tank--has told both Democratic and Republican members of Congress about the shrinking U.S. economy. Today, let's speed read another of their recent reports, so you'll have the same knowledge members of Congress do.

This report addresses what the last report said was one of the three major causes of the current recession: the widespread turmoil in the financial markets. What has caused the financial markets to buckle and break? It's complicated, but the economists who work for all the members of Congress have made it as simple as they can.

What Happened

"In mid-2007, mounting losses in subprime mortgage markets triggered disturbances throughout the international financial system. The scale of the turmoil has been surprising, given the small size of the U.S. subprime market in relation to global financial markets."

"Nevertheless, a wide range of financial institutions have been affected adversely, many of which had little direct exposure to the subprime mortgage market."

"By September 2008, not a single 'bulge bracket' investment bank remained standing: they had either failed (Lehman Brothers), merged (Merrill Lynch and Bear Stearns), or converted themselves into commercial bank holding companies (Goldman Sachs and Morgan Stanley)."

Why Banks Are Special

"To understand how a relatively small market sector--U.S. subprime mortgages--could trigger such widespread chaos in global markets, it helps to consider ways that financial markets have evolved over decades."

"In the 1930s, the last time this level of turmoil occurred, widespread bank failures were followed by a long economic downturn. In response, Congress recognized that banks were special: their assets tended to be long-term loans and their liabilities were primarily short-term deposits."

"This meant that even sound and solvent banks could be destroyed if depositors sought to withdraw their money at the same time. Their assets were illiquid. Worse, liquidity problems were contagious: if one bank failed, depositors were likely to run on healthy banks."

"To stabilize the country's banking system, Congress instituted deposit insurance and gave bank regulators strong powers to limit the amount of risk that banks could take. Risky activities, like underwriting and the sale of corporate securities, were placed off limits."

When the Game Changed

"Over the years, however, bank services and bank risks migrated outside of the regulatory safety net. Wall Street securities firms, for example, developed the commercial paper market, which replaced much of banks' short-term corporate lending. Investment banks like Merrill Lynch were never subject to the same kind of safety and soundness regulation as commercial banks."

"Newer market participants, like hedge funds, were not subject to any regulation at all. Even regulated banks were gradually allowed to own securities and insurance businesses within a holding company structure, and they were allowed to hold highly risky speculative positions in off-balance sheet 'special purpose entities.'"

"Bank-like investment strategies, such as using leverage (or borrowed money) and financing long-term investments with short-term debt, became common outside the safety net provided by deposit insurance and strong regulation. As a result, nonbank institutions became vulnerable to runs. If markets lost confidence in them, their sources of funds could dry up. And these nonbank runs could also be contagious."

How Complexity Made It Worse

"Another notable development of the past two or three decades is the development of complex and hard-to-value financial instruments. For example, simple debt contracts like home mortgages were sold by the original lenders and packaged into bonds with a wide range of risk and reward characteristics. These bonds were often pooled again and sliced and diced into even more complex packages."

"Synthetic securities were created based on derivative instruments that replicate the price changes of an asset without requiring actual ownership of the asset itself. The relationship between the performance of an underlying financial asset and the complex security or derivative based on it was never simple, and under crisis conditions has proved to be completely unpredictable."

"Complexity reduces transparency. Neither regulators nor market participants can easily assess the true financial condition of firms that hold or trade these newer instruments. Since large parts of derivatives markets are unregulated, there is a global web of financial claims and counterclaims that is essentially invisible to financial supervisors and market participants alike."

Who Wanted More Risk

"The new finance was based on the ability to quantify and disaggregate risks in ways that were not possible before. As derivatives markets grew, a common view was that they made the financial system more efficient and more resilient to shocks: they let risks be transferred to those who were best able to understand them and who were willing to take on risk in search of profits."

"The benefits, in theory, are not confined to market participants. . . . The entire economy gains a valuable shock absorber. If hedge funds and other financial speculators take on credit risk, interest rate risk, currency risk, and so on, the core institutions of the financial system ought to be able to operate in a more stable and predictable environment."

"The crisis suggests that the system has not worked as hoped. Rather than use derivatives and other innovative financial instruments to shed risk, the core institutions have employed them in speculative investment strategies, increasing their risk. The risks of these strategies appeared tolerable, but now it appears that the underlying risk assumptions or models were deficient."

"There remains great uncertainty about the true value of certain financial instruments, especially those with complex structures or for which active trading markets do not exist."

Where the Safety Net Really Snapped

"The shock of losses from rising mortgage delinquencies and foreclosures, though serious, was probably not in itself sufficient to cause the crisis. It was also necessary that the financial system be structured in such a way as to multiply the initial shock and trigger dynamics that caused widening losses among financial institutions."

"Many of the losses occurring in diverse firms and markets have common features: the use of complex, hard-to-value financial instruments; large speculative positions underwritten by borrowed funds, or leverage; and the use of off-the-books entities to remove risky trading activities from the balance sheets of major financial institutions."

"Congress may view the social costs of failed financial speculation as sufficient to warrant new restrictions to reduce the incidence of losses that have systemwide impacts or to put the markets and the economy in a better position to weather such shocks. The Treasury has already proposed a sweeping restructuring of financial regulation."

--Michael Himick






Economie du désir et désir en économie 2

Economie du désir et désir en économie 2
Date: 
28/03/2009 14:00 - 16:30
Lieu: 
Paris

Economie du désir et désir en économie 2, Débat avec Frédéric Lordon - CNRS Bureau d'économie théorique et appliquée, André Orléan - CNRS Paris Jourdan Sciences Economiques et Bernard Stiegler - Président d'Ars Industrialis, Théâtre National de la Colline, 14 rue Malte Brun- 75020 Paris - Métro Gambetta, samedi 28 mars 2009, 14 heures - entrée libre

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